vendredi 28 octobre 2011

Personnalité locale : Robert Quilichini

Robert Quilichini est né le 27 décembre 1912 à Neuillé le Lierre.
Admis à l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr en 1930 (promotion Joffre), il en sort deux ans plus tard avec le grade de sous-lieutenant et est affecté au 4e Régiment de tirailleurs sénégalais (4e RTS). Désigné pour l'Indochine en juin 1933, Robert Quilichini est muté au 9e Régiment d'infanterie coloniale (9e RIC), puis, promu lieutenant en 1934, il quitte l'Indochine en 1936. Désigné ensuite pour servir en AOF, il débarque à Dakar en juillet 1938 et rejoint le 8e Bataillon de tirailleurs sénégalais (8e BTS). Dès juin 1940, refusant l'armistice, le lieutenant Quilichini quitte le Dahomey et passe au Nigeria britannique. Il y rencontre notamment Henri Laurentie, secrétaire général du Tchad, envoyé par le gouverneur Eboué prendre contact avec les autorités anglaises. Robert Quilichini débarque au Cameroun, à Douala, dans la nuit du 26 au 27 août 1940, pour rallier le territoire avec le colonel Leclerc et une vingtaine d’hommes. Il est alors affecté au 1er Régiment de tirailleurs du Cameroun (1er RTC) avec lequel il prend part à la campagne du Gabon. Promu capitaine, il passe, fin novembre 1940, au Régiment de tirailleurs sénégalais du Tchad (RTST). Bientôt affecté à l'Etat-major de la Colonne Leclerc il prend part aux campagnes du Fezzan, de Tripolitaine et de Tunisie où il est blessé par éclats de mine, le 24 février 1943, au cours des combats de Ksar Rhilane. Le lendemain, il est évacué sur l'Egypte avant de suivre une longue convalescence d'un an en Afrique du Nord. Nommé chef de bataillon, Robert Quilichini est affecté à la tête du 1er Bureau de l'Etat-major de la 2e Division blindée et fait mouvement avec son unité vers l'Angleterre en mai 1944.
Le 1er août, il débarque à Arromanches avant d'obtenir, un mois plus tard et après de multiples demandes, le commandement du 1er Bataillon du Régiment de marche du Tchad (RMT). Faisant preuve d'un grand sens tactique, il se distingue notamment pendant les campagnes des Vosges et d'Alsace, nettoyant le terrain boisé entre Meurthe et Vezouze, traversant Sarrebourg sous un feu meurtrier et passant le premier la Sarre à Sarraltroff, enlevant d'un seul élan les puissantes défenses de Mittelbronn, bastion avancée de la défense du col de Saverne. Il termine la guerre au grade de lieutenant-colonel. En 1946, il est désigné pour prendre le commandement des Troupes françaises de Chine au Yunnan. En 1947, il est affecté en Allemagne et, l'année suivante, en Afrique où il prend le commandement du Détachement motorisé autonome de l'AEF. En 1952, Robert Quilichini passe quelques mois au cabinet du chef d'Etat-major de l'Armée avant de retrouver, avec le grade de colonel, le commandement en Indochine du secteur de Son Tay. Adjoint au général commandant les territoires du Sud Algérien en 1955, il reçoit ses étoiles de général de brigade en 1960 et devient commandant supérieur des Forces armées de la Côte française des Somalis. Commandant supérieur interarmées du groupe Antilles-Guyane en 1965, Robert Quilichini est en 1969, avec le grade de général de division, commandant des Troupes françaises de l'Afrique centrale. Promu général de corps d'armée, il est nommé, en 1970, inspecteur des Troupes de Marine avant d'être admis, en 1972, en 2e Section (réserve). Robert Quilichini est décédé le 20 septembre 1979 à Bayonne. Il est inhumé à Clamart dans les Hauts-de-Seine.
Lien avec Neuillé : Robert Quilichini est né à Neuillé.
Sources : http://www.ordredelaliberation.fr/fr_compagnon/820.html

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